LES CUEILLEUSES SAUVAGES

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Je m'appelle Élise. J’ai grandi au sud de la région parisienne, d’où je suis partie à 17 ans, alternant études en écologie et voyages naturalistes. Arrivée à Montpellier en 2012 pour mes deux dernières années d’études, j’ai adopté cette magnifique région (ou peut-être que c’est elle qui m’a adoptée ?).

J’y ai travaillé 5 ans en tant que naturaliste dans un bureau d’étude en écologie, où je favorisais la prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement. Je gardais dans un coin de ma tête l’idée de créer une activité vertueuse, qui puisse reconnecter les gens avec la nature.

Petit à petit, de réflexions en tests de recettes, à force de tâtonnements et d’explorations, ce projet a vu le jour !

Je travaille dans le respect des principes d’écologie, d’économie circulaire et d’humanisme. Ma production est artisanale et manuelle, et l'entreprise à taille humaine, implantée dans son territoire. Je me forme en permanence sur les différents aspects de mon métier (botanique, écologie, ethnobotanique, herboristerie, hygiène alimentaire, transformation, règlementation…) afin de générer une remise en question et une amélioration continue de mes pratiques.

La priorité : le respect des milieux naturels

L'ensemble de mes cueillettes est effectué à la main ou à l'aide d'outils manuels (sécateur, faux, peignes...). Je n'utilise un véhicule que sur les chemins et pistes tracées, et privilégie une approche a pieds ou à vélo. Aucun déchet végétal (ou autre type de déchet) n'est laissé sur place. Je profite d'ailleurs souvent des cueillettes pour ramasser quelques déchets (cartouches de chasse, bouteilles plastique...).

J'utilise une trentaine d’espèces de plantes sauvages. Elles sont toutes communes en région Languedoc-Roussillon, et non protégées. Dans le cas des espèces invasives (Robinier faux-acacia notamment), je veille à ne pas favoriser leur propagation. Par ailleurs, les périodes de récolte sont adaptées au cycle naturel de chaque plante.

La priorité est de préserver les écosystèmes (flore et faune, notamment pollinisateurs) et les espèces que je récolte. Je veille donc à limiter l’impact de la cueillette au maximum. Pour chaque plante, je dispose de plusieurs sites, afin de pouvoir alterner et laisser aux plantes le temps de repousser à leur rythme entre chaque cueillette. Je veille également à ne pas récolter plus de 25% de la ressource disponible chaque année sur mes secteurs de cueillette. Ainsi, je laisse le temps aux populations de se régénérer.

 

 

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